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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 19:17
Prix de l’eau. la rumeur de Hanvec.

samedi 25 juin 2011, par Gérard Borvon

Une rumeur enfle à Hanvec. Jean-Pierre Réhault, président des eaux du Cranou, est bien décidé à lui tordre le cou. Les colporteurs n’ont qu’à bien se tenir.

première mise en ligne 14 juin 2011.


Résumons : de sombres comploteurs iraient jusqu’à prétendre que le prix du m3 d’eau à Hanvec "coûterait jusqu’à 6€" !

"Tout ceci est faux" martèle le responsable de l’eau !



Nous avons mené notre enquête et sommes en mesure de faire connaître le corbeau.

La dénonciation calomnieuse se trouve sur le site de l’entreprise Véolia qui distribue l’eau à Hanvec !



Que prétend ce dangereux agitateur ?

Que pour une consommation semestrielle de 60 m3 d’eau il faut payer :

- 98,64 € de part fixe

- 4,69 x 60 = 281,40 € pour l’eau et l’assainissement

Total : 380,04€ soit 6,33€/m3 !

Que prétend-t-il encore ?

que le prix de l’eau a pratiquement doublé entre 2006 et 2010 !



Oui mais, nous dit Jean-Pierre Réhault, c’est l’assainissement qui est responsable !

Qui a dit le contraire ? Voir : Hanvec, la commune où l’eau vaut de l’or.

Noter quand même que annoncer 2,40€ pour le prix du seul m3 d’eau n’est pas nécessairement un titre de gloire. La moyenne en France est de 1,51€/m3 en 2010 . A Landerneau qui est loin d’être un modèle il est de 1,70€/m3.

Couper la facture en deux n’empêchera pas que le prix de la seule eau soit encore de 50% plus élevé que la moyenne nationale. D’autant plus que cette eau dont on ne doute pas de la "rare qualité" ne semble pas avoir nécessité de beaucoup de traitement, ce qui n’est pas le cas de celle distribuée à Landerneau.

Pour conclure : maintenant que le coupable de la rumeur, à savoir Véolia, est connu, nous pouvons penser que le président du syndicat des eaux ne manquera pas de le dénoncer dans le prochain bulletin municipal de Hanvec.

La solution ? Le contrat avec Véolia se terminant en 2013, la reprise en régie publique directe semble s’imposer.


Pour répondre à la surfacturation de l’assainissement une article du Sénat :

Financement du service assainissement par le budget communal

 

La commune ayant moins de 3000 habitants, le service d’assainissement peut être financé par l’impôt communal.


CODE GENERAL DES COLLECTIVITES TERRITORIALES

 

(Partie Législative)

Article L2224-1 Créé par Loi 96-142 1996-02-21 jo rf 24 février 1996

Les budgets des services publics à caractère industriel ou commercial exploités en régie, affermés ou concédés par les communes, doivent être équilibrés en recettes et en dépenses.

Article L2224-2 Modifié par Ordonnance n°2010-1579 du 17 décembre 2010 - art. 24

Il est interdit aux communes de prendre en charge dans leur budget propre des dépenses au titre des services publics visés à l’article L. 2224-1.

Toutefois, le conseil municipal peut décider une telle prise en charge lorsque celle-ci est justifiée par l’une des raisons suivantes :

1° Lorsque les exigences du service public conduisent la collectivité à imposer des contraintes particulières de fonctionnement ;

2° Lorsque le fonctionnement du service public exige la réalisation d’investissements qui, en raison de leur importance et eu égard au nombre d’usagers, ne peuvent être financés sans augmentation excessive des tarifs ;

3° Lorsque, après la période de réglementation des prix, la suppression de toute prise en charge par le budget de la commune aurait pour conséquence une hausse excessive des tarifs.

La décision du conseil municipal fait l’objet, à peine de nullité, d’une délibération motivée. Cette délibération fixe les règles de calcul et les modalités de versement des dépenses du service prises en charge par la commune, ainsi que le ou les exercices auxquels elles se rapportent. En aucun cas, cette prise en charge ne peut se traduire par la compensation pure et simple d’un déficit de fonctionnement.

L’interdiction prévue au premier alinéa n’est pas applicable :

1° Dans les communes de moins de 3 000 habitants et les établissements publics de coopération intercommunale dont aucune commune membre n’a plus de 3 000 habitants, aux services de distribution d’eau et d’assainissement ;

2° Quelle que soit la population des communes et groupements de collectivités territoriales, aux services publics d’assainissement non collectif, lors de leur création et pour une durée limitée au maximum aux cinq premiers exercices.

3° Quelle que soit la population des communes et groupements de collectivités territoriales, aux services publics de gestion des déchets ménagers et assimilés, lors de l’institution de la redevance d’enlèvement des ordures ménagères et pour une durée limitée au maximum aux quatre premiers exercices.

Lorsque le service a été délégué, la part prise en charge par le budget propre ne peut excéder le montant des sommes données au délégataire pour sujétions de service public et représenter une part substantielle de la rémunération de ce dernier.

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 10:07
Les tarifs de l'eau créent des remous (Le Télégramme) Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
25-06-2011

Le conseil communautaire d'hier soir a été le théâtre d'une passe d'armes entre le vice-président chargé de la question de l'eau, Maxime Paul, et le maire de Gouesnou, Michel Phélep.

Son objet ? L'augmentation de la part perçue par Brest Métropole Océane, dans les tarifs de l'eau et de l'assainissement. Obligé de quitter les lieux avant la fin des débats, parce que pris par d'autres obligations, Maxime Paul pensait, à l'évidence, que le sujet passerait comme une lettre à la poste. Il se trompait.
Michel Phélep s'est étonné que cette augmentation (de 0,4469€ TTC en 2011 à 0,4616 € TTC en 2012 pour l'eau potable) soit soumise au vote des conseillers, sans que soient précisés les éventuels investissements réalisés par la collectivité en la matière : «L'an dernier, a-t-il relevé, le prix de l'eau était déjà passé de 3,91 € à 3,96 € lem³ et, l'année prochaine, il va progresser de 3,96 € à 4,11 €. Cela fait 3,8% de hausse. Plusieurs élus avaient mis en cause la gestion de Veolia dans l'augmentation de ces tarifs. Avec l'entrée en fonction de la Société publique locale Eau du Ponant en 2012, l'argument ne tient plus. Pourquoi ne disposons-nous pas d'un document écrit expliquant les investissements programmés par BMO sur ces sujets ?».
 
«Spécieux»
Surprise de Maxime Paul qui qualifie de «spécieux» les calculs avancés par le maire de Gouesnou: «L'augmentation n'est pas de 3,8% ! Nous ne votons, aujourd'hui, que sur la part perçue par BMO». Mais Maxime Paul se contente de botter en touche sur la question de la liste des investissements réclamée par son contradicteur : «Ces décisions seront présentées les 11 et 12 juillet». «Vous nous demandez, donc, d'approuver une hausse des tarifs, sans que l'on sache ce que sont les investissements programmés. Votre réponse ne me satisfait pas», a conclu Michel Phélep.
Les élus de Gouesnou se sont finalement abstenus. Idem pour ceux de l'Autre Gauche pour Plouzané et d'Europe Écologie-Les Verts, en raison du fait qu'une éventuelle tarification sociale de l'eau n'est pas encore à l'ordre du jour à BMO. Les élus du groupe UDC de Laurent Prunier ont voté contre.
 
Le Télégramme  -  Brest  -  25 juin 2011
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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 13:33
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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 09:06

 

 

Protection de captage, et assainissement non collectif

 

 

 

 

Aujourd’hui, les riverains habitant dans le périmètre rapproché des captages de Plougastel-Daoulas reçoivent des courriers de Brest Métropole Océane concernant la mise aux normes avant le 31 décembre 2012 de leur installation d’assainissement non collectif. Problème : c’est payant, et les arrêtés d’application de la loi sur l’eau relatifs aux prescriptions techniques et à l’agrément des contrôleurs ne sont toujours pas arrêtés… d’où l’inquiétude de nombreux usagers.

 Bien sûr,la protection des captages alimentant pour 50 % la population de Plougaste-Daoulas doit être assurée. Les périmètres de protection de captage sont définis dans le code de santé publique ( article L 1321-2). Ils ont été rendus obligatoires depuis la loi sur l’eau du 3 janvier 1992. Voilà bientôt vingt ans de retard.

 La collectivité doit se mettre en conformité avec la réglementation, elle doit donc participer à la mise aux normes des installations d’assainissement non collectif comme elle le fait dans le cadre de l’assainissement collectif dans les zones urbanisées.

                      Des possibilités existent : d’une part, les communes peuvent financer les travaux de réhabilitation des installations d'assainissement non collectif dans le cadre d'une intervention pour lutter contre la pollution ayant un caractère d'intérêt général ou d'urgence suite à une enquête publique (articles L211-7 du code de l'environnement) ;  lorsque des travaux s'imposent parce que l'installation d'assainissement peut causer des problèmes de salubrité ou de voisinage, ils doivent être proportionnés aux dommages éventuels. D'autre part, les collectivités locales peuvent mettre en place le « service unifié de l’assainissement » adopté dans le « Grenelle 2 »

. La création de ce « service public unifié de l’assainissement » répond entre autres aux principes suivants :

 Outre les missions mentionnées à l’article L. 2224 -8, le service unifié réalise, sous maîtrise d’ouvrage publique et à la demande des propriétaires, la construction ou la réhabilitation des installations d’assainissement non collectif. Seuls sont concernés les immeubles à usage principal d’habitation. Il s’agit d’une mise à disposition d’un équipement public, celle-ci étant assortie du paiement d’une redevance pour service rendu.

 Afin de contribuer à l’égalité de traitement des usagers, qu’ils soient assainis en collectif ou en non collectif, et à l’équilibre des charges entre propriétaire et locataire, il est prévu la possibilité pour le service de demander un même montant pour la participation exigible auprès des propriétaires en cas de raccordement à l’égout pour les constructions nouvelles, ou en cas de construction ou de réhabilitation des installations d’assainissement non collectif. L’article L. 1331 -7 est également complété afin de permettre un paiement échelonné de la participation due par les propriétaires pour le raccordement à l’égout ou les travaux d’assainissement non collectif.

Europe Écologie les Verts demande à la municipalité de Plougastel-Daoulas et à BMO, de tenir compte des possibilités existantes dans la réglementation pour que la mise en conformité des installations d’assainissement figurant dans le périmètre rapproché des captages soit réalisée sans pénaliser les usagers.

                                                  Serge Borvon

                            Porte parole d’Europe Écologie les Verts

 

 

 

 

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