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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 15:29

EELV Bretagne soutient et accompagne les actions du 1er février pour la défense du droit à l’avortement.

 

En Espagne, des régressions législatives restreignent et mettent en péril le droit à l'Interruption volontaire de grossesse. En France, malgré les avancées législatives récentes, ce droit peine parfois à être appliqué faute de moyens suffisants.

 

EELV Bretagne sera donc aux côtés des femmes et des hommes qui, à Madrid, à Paris et dans beaucoup d'autres villes manifesteront samedi 1er février pour défendre ce droit fondamental et inaliénable des femmes à disposer de leur corps et soutient toutes les initiatives qui pourront être prises en ce sens.

 

Rendez-vous, Place de la Mairie à  Rennes à 15h.

 

Michèle Le Tallec , Jean-Pierre Trillet co-porte parole d'EELV Bretagne

Sylviane Rault, conseillère régionale EELV

Nicole Kiil-Nielsen, députée européenne EELV

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 07:27
Pour une vraie législation sur l'exposition aux ondes !
Soutenons la proposition de loi « relative à la sobriété, la transparence et à la concertation en matière d'exposition aux ondes électromagnétiques » que la députée Ecologiste Laurence Abeille présentera devant l'Assemblé Nationale le 23 janvier 2014.
 
Nous sommes confrontés à l'exploitation massive des technologies utilisant les ondes électromagnétiques sans encadrement législatif : antennes relais 4G/3G, wifi partout même dans les crèches, téléphones portables etc.
 
Et pourtant :
  • Le 27 mai 2011, le Conseil de l'Europe a adopté une résolution recommandant aux gouvernements européens d'établir une Valeur Limite d'Exposition conformément au Principe de Précaution ne dépassant pas 0,6V/m en intérieur et de le ramener à moyen terme à 0,2V/m.
  • Le 31 mai 2011, le Centre International de la Recherche sur le Cancer (CIRC), l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont classé les ondes électromagnétiques comme pouvant être cancérigènes pour l'être humain.
  • Plus de 3000 études scientifiques renforcent la certitude de leur nocivité, dont le fait que les enfants ne devraient pas se servir de téléphone portable avant l'âge de 15 ans.
Vous entendez de plus en plus parler de tumeur au cerveau chez les jeunes enfants, de personnes Electro Hyper Sensibles, vous avez chaud à l'oreille quand vous y collez votre téléphone portable pendant toute une conversation, depuis qu'une antenne relai a été installée à côté de chez vous vous avez des maux de tête, vertiges et autres maux que vous n'aviez pas avant ?
Si vous ne voulez pas servir de cobaye et que votre santé et celle de vos proches soit ruinée pour des motifs uniquement économiques, alors...

SIGNEZ CETTE PETITION
POUR SOUTENIR CETTE PROPOSITION AFIN D'AVOIR UNE VRAIE LEGISLATION SUR L'EXPOSITION AUX ONDES ELECTROMAGNETIQUES ET ALERTER LES DEPUTES QUE LEUR VOTE LES ENGAGE VIS-A-VIS DE CEUX ET CELLES QUI LES ONT ELUS !
 
Cette proposition de loi est consultable à cette adresse : http://ondespp.unblog.fr/2014/01/13/pour-une-vraie-legislation-sur-lexposition-aux-ondes
 
Ondes : Principe de précaution,
Coordination des Collectifs Parisiens
 
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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 06:22
Rapport de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe
Le danger potentiel des champs électromagnétiques et leur effet sur l’environnement

 

Les effets potentiels sur la santé des champs magnétiques de très basse fréquence entourant les lignes et appareils électriques font constamment l’objet de recherches et suscitent de nombreux débats publics.

Si les champs électriques et électromagnétiques de certaines bandes de fréquence ont des effets tout à fait bénéfiques, qui sont utilisés en médecine, d’autres fréquences non ionisantes, que ce soient les extrêmement basses fréquences, les lignes électriques ou certaines ondes à haute fréquence utilisées dans le domaine des radars, de la télécommunication et de la téléphonie mobile, semblent avoir des effets biologiques non thermiques potentiels plus ou moins nocifs sur les plantes, les insectes et les animaux, ainsi que sur l’organisme humain en cas d’exposition à des niveaux inférieurs aux seuils officiels.

Il faut appliquer le principe de précaution et revoir les valeurs seuils actuelles car le fait d’attendre d’avoir des preuves scientifiques et cliniques solides avant d’intervenir peut entraîner des coûts sanitaires et économiques très élevés, comme ce fut le cas dans la passé avec l’amiante, l’essence au plomb et le tabac.

Un article qui reprend le projet de résolution adopté à l’unanimité par la commission le 11 avril et publié le 6 mai 2011 pour lire la suite du texte se reporter au site du Conseil de l’Europe [1]

ou lire le document en pièce jointe

1. L’Assemblée parlementaire a souligné à maintes reprises l’importance de l’engagement des Etats en faveur de l’environnement et la santé environnementale telles qu’exposées dans de nombreuses chartes, conventions, déclarations et protocoles depuis la Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain et la Déclaration de Stockholm (Stockholm, 1972). L’Assemblée renvoie à ses travaux antérieurs dans ce domaine, notamment à la Recommandation 1863 (2009) sur l’environnement et la santé, la Recommandation 1947 (2010) sur la pollution sonore et lumineuse et, plus généralement, la Recommandation 1885 (2009) pour l’élaboration d’un protocole additionnel à la Convention européenne des droits de l’homme relatif au droit à un environnement sain et la Recommandation 1430 (1999) relative à l’accès à l’information, à la participation du public au processus décisionnel et à l’accès à la justice en matière d’environnement (mise en oeuvre de la Convention d’Aarhus).

2. Les effets potentiels sur la santé des champs magnétiques de très basse fréquence entourant les lignes et appareils électriques font l’objet de recherches et suscitent de nombreux débats publics. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, les champs électromagnétiques de toute la gamme des fréquences sont de plus en plus présents et influencent de plus en plus notre environnement, suscitant des inquiétudes et des spéculations croissantes. Tout le monde est aujourd’hui exposé à des degrés divers à des champs électromagnétiques dont les niveaux vont continuer d’augmenter avec les progrès de la technologie.

3. Le téléphone portable est maintenant répandu dans le monde entier. La technologie sans fil repose sur un réseau dense d’antennes fixes ou stations de base qui relaient l’information sous forme de signaux radiofréquence. Il y a plus de 1,4 million de stations de base dans le monde et leur nombre augmente sensiblement avec l’introduction des technologies de troisième génération. D’autres réseaux sans fil permettant l’accès à grande vitesse à l’internet et à d’autres services, comme les réseaux locaux sans fils, sont aussi de plus en plus répandus dans les habitations, les bureaux et de nombreux lieux publics (aéroports, écoles, zones résidentielles et urbaines). Avec le nombre de stations de base et de réseaux locaux sans fil, c’est aussi l’exposition de la population aux radiofréquences qui augmente.

4. Si les champs électriques et électromagnétiques de certaines bandes de fréquence ont des effets tout à fait bénéfiques, qui sont utilisés en médecine, d’autres fréquences non ionisantes, que ce soient les extrêmement basses fréquences, les lignes électriques ou certaines ondes à haute fréquence utilisées dans le domaine des radars, de la télécommunication et de la téléphonie mobile, semblent avoir des effets biologiques non thermiques potentiels plus ou moins nocifs sur les plantes, les insectes et les animaux, ainsi que sur l’organisme humain même en cas d’exposition à des niveaux inférieurs aux seuils officiels.

5. Concernant les normes ou les seuils relatifs aux émissions des champs électromagnétiques de tout type et de toute fréquence, l’Assemblée préconise l’application du principe « ALARA » (as low as reasonably achievable), c’est-à-dire du niveau le plus faible raisonnablement possible, prenant en compte non seulement les effets dit thermiques, mais aussi les effets athermiques ou biologiques des émissions ou rayonnements de champs électromagnétiques. De plus, le principe de précaution devrait s’appliquer lorsque l’évaluation scientifique ne permet pas de déterminer le risque avec suffisamment de certitude. D’autant que, compte tenu de l’exposition croissante des populations – notamment des groupes les plus vulnérables comme les jeunes et les enfants –, le coût économique et humain de l’inaction pourrait être très élevé si les avertissements précoces sont négligés.

6. L’Assemblée regrette l’absence de réaction face aux risques environnementaux et sanitaires connus ou émergents et les retards quasi-systématiques dans l’adoption et l’application de mesures de prévention efficaces en dépit des appels à l’application du principe de précaution et de toutes les recommandations, déclarations et nombreuses avancées réglementaires et législatives. Attendre d’avoir des preuves scientifiques et cliniques solides avant d’intervenir pour prévenir des risques bien connus peut entraîner des coûts sanitaires et économiques très élevés, comme dans les cas de l’amiante, de l’essence au plomb et du tabac.

7. De plus, l’Assemblée constate que le problème des champs ou ondes électromagnétiques et leurs conséquences possibles sur l’environnement et la santé est évidemment comparable à d’autres problèmes actuels, comme celui de l’autorisation de la mise sur le marché des médicaments, des produits chimiques, des pesticides, des métaux lourds ou des organismes génétiquement modifiés. Elle insiste donc sur l’importance cruciale de l’indépendance et de la crédibilité des expertises scientifiques pour obtenir une évaluation transparente et objective des effets nocifs potentiels sur l’environnement et la santé humaine.

8. Compte tenu de ce qui précède, l’Assemblée recommande aux Etats membres du Conseil de l’Europe,

8.1. de manière générale :

  • 8.1.1. de prendre toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition aux champs électromagnétiques, notamment aux radiofréquences émises par les téléphones portables, et tout particulièrement l’exposition des enfants et des jeunes, pour qui les risques de tumeurs de la tête semblent les plus élevés ;
  • 8.1.2. de revoir les fondements scientifiques des normes actuelles d’exposition aux CEM fixées par la commission internationale pour la protection contre les rayonnements non ionisants (International Commission on Non-Ionising Radiation Protection), qui présentent de graves faiblesses, et d’appliquer le principe « ALARA » (as low as reasonably achievable), c’est-à- dire du niveau le plus faible raisonnablement possible, à la fois pour ce qui est des effets thermiques et des effets athermiques ou biologiques des émissions ou rayonnements électromagnétiques ;
  • 8.1.3. de mettre en place des campagnes d’information et de sensibilisation aux risques d’effets biologiques potentiellement nocifs à long terme pour l’environnement et la santé humaine, en particulier à destination des enfants, des adolescents et des jeunes en âge de procréer ;
  • 8.1.4. de porter une attention particulière aux personnes « électrosensibles » atteintes du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques et de prendre des mesures spéciales pour les protéger, en créant par exemple des « zones blanches » non couvertes par les réseaux sans fil.
  • 8.1.5. dans le but de réduire les coûts, d’économiser de l’énergie et de protéger l’environnement et la santé humaine, d’accroître les efforts de recherche sur de nouveaux types d’antennes, de téléphones portables et d’appareils de type DECT et d’encourager la recherche et le développement de télécommunications basées sur d’autres technologies tout aussi efficaces, mais qui ont un effet moins nocif sur l’environnement et la santé ;

8.2. s’agissant de l’utilisation individuelle du téléphone portable, du téléphone sans fil DECT, du WiFi, du WLAN et WIMAX pour les ordinateurs et autre applications sans fil, par exemple les interphones pour la surveillance des bébés :

  • 8.2.1. de fixer un seuil de prévention pour les niveaux d’exposition à long terme aux microondes en intérieur, conformément au principe de précaution, ne dépassant par 0,6 volt par mètre et de le ramener à moyen terme à 0,2 volt par mètre ;
  • 8.2.2. d’appliquer toutes les procédures nécessaires d’évaluation des risques à tous les nouveaux types d’appareil avant d’autoriser leur commercialisation ;
  • 8.2.3. d’instaurer un système d’étiquetage clair signalant la présence de micro-ondes ou de champs électromagnétiques et indiquant la puissance d’émission ou le débit d’absorption spécifique (DAS) de l’appareil, ainsi que les risques pour la santé liés à son utilisation ;
  • 8.2.4. d’informer sur les risques potentiels pour la santé des téléphones sans fil de type DECT, des interphones pour la surveillance des bébés et d’autres appareils domestiques qui émettent continuellement des ondes pulsées, si l’ensemble des appareils électriques restent en permanence en veille et de recommander l’utilisation de téléphones fixes filaires chez soi ou, à défaut, de modèles qui n’émettent pas des ondes pulsées en continu ;

8.3. s’agissant de la protection des enfants :

  • 8.3.1. de concevoir, avec différents ministères (éducation, environnement et santé) des campagnes d’information ciblées destinées aux enseignants, aux parents et aux enfants pour les mettre en garde contre les risques spécifiques d’une utilisation précoce, inconsidérée et prolongée des téléphones portables et autres appareils émettant des micro-ondes ;
  • 8.3.2. d’interdire tous les téléphones portables, téléphones DECT et systèmes WiFi ou WLAN dans les salles de classe et les écoles, comme le préconisent certaines autorités régionales, associations médicales et organisations de la société civile ;

8.4. s’agissant de la planification des lignes électriques et des stations de base des antennes-relais :

  • 8.4.1. de prendre des mesures d’urbanisme prescrivant une distance de sécurité à respecter entre les lignes à haute tension et autres installations électriques et les habitations ;
  • 8.4.2. d’appliquer des normes de sécurité strictes en ce qui concerne l’impact sanitaire des installations électriques dans les nouveaux logements ;
  • 8.4.3. d’abaisser les seuils admissibles pour les antennes-relais conformément au principe ALARA et d’installer des systèmes de surveillance globale et continue de toutes les antennes ;
  • 8.4.4. de déterminer les lieux d’implantation de toute nouvelle antenne GSM, UMTS, WiFi ou WIMAX non pas en fonction des seuls intérêts des opérateurs, mais en concertation avec les responsables des collectivités territoriales et avec les habitants ou des associations de citoyens concernés ;

8.5. s’agissant de l’évaluation des risques et des précautions à prendre :

  • 8.5.1. d’axer davantage l’évaluation des risques sur la prévention ;
  • 8.5.2. d’améliorer les critères d’évaluation des risques et la qualité de cette évaluation en créant une échelle standard des risques, en rendant obligatoire l’indication du niveau de risque, en demandant que plusieurs hypothèses de risque soient étudiées et en tenant compte de la compatibilité avec les conditions de la vie réelle ;
  • 8.5.3. de tenir compte des scientifiques qui donnent l’alerte les premiers et de les protéger ;
  • 8.5.4. de formuler une définition du principe de précaution et du principe ALARA axée sur les droits de l’homme ;
  • 8.5.5. d’augmenter le financement public de la recherche indépendante, notamment au moyen de dons d’entreprises et de la taxation des produits qui font l’objet d’études publiques d’évaluation des risques sanitaires ;
  • 8.5.6. de créer des commissions indépendantes pour l’attribution de fonds publics ;
  • 8.5.7. de rendre obligatoire la transparence des groupes de pression ;
  • 8.5.8. de promouvoir des débats pluralistes et contradictoires entre toutes les parties prenantes, y compris la société civile (Convention d’Aarhus).

- ire le texte sur le site du Conseil de l’Europe ou en pièce jointe

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 12:45


Les algues vertes envahissent déjà quelques plages en Bretagne à la faveur des premières chaleurs. Une arrivée précoce qui préocupe les habitants et le secteur du tourisme.

Désolé pour la page de PUB avant l'information

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 12:02

logo EELV choisi fond vert[1]

A l'initiative du groupe Europe Ecologie, un voeu pour permettre un meilleur accès à la contraception pour les jeunes breton-ne-s à été déposé. Le PS a refusé de l'étudier.

Conseil régional de Bretagne 13 Octobre 201Séance plénière des 21 et 22 Octobre 2010

 

Motion déposée par le groupe :

Europe Écologie Bretagne

Faciliter l'accès au soin et l'autonomie des

jeunes breton-ne-s : le pass' contraception

 

 

L'accès aux soins des jeunes, constitue un enjeu primordial pour notre Région.

Afin de faciliter et d'initier un parcours d‘autonomie des jeunes en les rendant acteurs de leur propre santé nous proposons que la Région étudie la création d’un « Pass contraception » qui donnera aux jeunes filles et aux jeunes garçons un accès anonyme et gratuit à une contraception.

En effet, alors que récemment l'action du planning familial a été remise en question par le

gouvernement Fillon et que le combat pour l'accès à la contraception connait toujours aujourd'hui de nombreux obstacles, en Bretagne, chaque année, se sont près de 8 000 interruptions de grossesse non thérapeutiques qui sont réalisées par les 31 établissements de santé agréés.

Le nombre d'IVG a progressé depuis 1995 au rythme moyen de 1,4 % par an. Plusieurs hypothèses peuvent expliquer ce chiffre :

-

Une inadéquation des méthodes et pratiques contraceptives avec les attentes et modes de 

vie des utilisatrices. La couverture contraceptive est constituée à 80 % par des méthodes

délivrées sur prescription médicale, avec une forte prédominance de la contraception

hormonale orale, ce qui nécessite une régularité dans l’utilisation qui n’est pas toujours garantie (32 % des interruptions de grossesse sont dues à un rapport protégé par une méthode contraceptive insuffisamment fiable et 15 % à un oubli de contraception).

-

Une autonomie bridée

En effet, alors que la loi garantit un accès autonome des jeunes à la contraception, pour lequel le consentement parental n’est plus requis, la plupart du temps ce droit leur est dénié de fait, lorsqu’ils doivent faire appel à la couverture sociale de leurs parents. Seuls les centres de planifications familiales peuvent délivrer gratuitement une contraception : en Bretagne administrative, ces centres au nombre de 4 sont principalement situés dans les grandes villes. Le problème reste donc entier dans les villes de moyenne importance et les campagnes. La fracture territoriale est réelle et ne peut que nous préoccuper.

-

Le coût élevé de certains contraceptifs est un frein.   

Le coût de certains produits contraceptifs et leur non remboursement par l’Assurance maladie peuvent être considérés comme limitant l’accès à la contraception.

-

L’insuffisant recours à la pilule du lendemain : La prévention des grossesses non désirées

supposerait un recours beaucoup plus systématique à la contraception d’urgence en cas de

rapport mal ou non protégé. L’accès anonyme et gratuit à la contraception participe à l’émancipation des individus en permettant à chacun, fille et garçon, d'être maitre de ses actes, sans tabou et en toute sécurité

.

A 15 ou 16 ans, la question de la sexualité n'est pas aisée à aborder avec ses parents. L'âge des premiers rapports amoureux est aussi l'âge de la distanciation d'avec les parents. Le jeune ne souhaite pas parler de son intimité avec eux et veut préserver son « jardin secret ». Prendre son autonomie et se séparer de ses parents passe aussi par cette étape là.

Dans ces conditions, la Région, à travers la délivrance d’un « Pass contraception », favoriserait le parcours d’autonomie des jeunes et intégrerait une démarche de prévention des grossesses précoces : - en les sensibilisant aux comportements à risques et en les invitant à adapter leurs pratiques, - en leur offrant un accès anonyme et gratuit

à l’ensemble des modes contraceptifs existants sur le marché

.

Ce dispositif régional pourrait se décomposer en deux volets :

La remise systématique d'un « Pass contraception » aux jeunes d'une même classe

accompagnée de conseils et écoute par des référent-e-s santé, dans des conditions de

complète confidentialité. A ce titre la Région pourrait financer des interventions du planning

familial au sein des lycées et particulièrement des lycées professionnels.

La remise systématique présenterait 2 avantages :

-

La rencontre du sexuel est une étape délicate qui est source de bouleversement, l'échange

avec les jeunes sans rentrer dans l'intimité de chacun pourrait permettre l'émergence de

questions,

-

Il serait un temps d'écoute, le professionnel favorisant le liens entres les pairs et l'écoute

réciproque.

Le remboursement des professionnels de santé dans des conditions de parfaite fiabilité.

Le « Pass contraception » pourra être composé des éléments suivants :

-

Un coupon destiné à la consultation dans un centre de planning familial, chez un médecin

généraliste, un gynécologue ou chez une sage femme.

-

Un coupon donnant accès aux examens nécessaires à la délivrance d'un contraceptif adapté, à

son achat auprès du planning familial ou des pharmacies bretonnes, et aux examens de suivi

nécessaires.

-

Un coupon contraception d'urgence

Ainsi, le « Pass contraception » offrira un accès à une consultation et à la délivrance d’un mode contraceptif, avec suivi médical, pour une durée de 6 mois .

-

et enfin, un coupon donnant accès à un conseil juridique pour prévenir les cas de discrimination

ou d' agression sexuelle.

Le professionnel de santé à qui aura été remis un coupon du « Pass contraception » pourra

l’adresser à la caisse primaire d’assurance malade (CPAM) de son département pour être réglé par elle de l’acte. A son tour, celle-ci pourra communiquer à la Région, aux fins de remboursement, l’état des règlements effectués. Ainsi, les CPAM pourraient assurer l’interface entre les professionnels de santé et la Région dans la mise en oeuvre du dispositif.

En amont, les professionnels de santé devront être accompagnés par la Région pour les

sensibiliser et les impliquer dans la mise en oeuvre du « Pass' contraception ».

Le rôle et la participation forte des professionnels de santé et des chefs d'établissements est en effet primordial à la bonne réussite d'un tel dispositif.

Il apparaît à ce titre essentiel que son élaboration et sa mise oeuvre soit le fruit d'un véritable

travail de co-construction entre la Région et l'ensemble des professionnels de santé et de

l'éducation concernés.

Ainsi nous demandons que soit dès aujourd'hui étudié dans le cadre d'un groupe de travail associant les partenaires concernés la possibilité de mettre en oeuvre un tel dispositif.


 

 

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 13:52
Communiqué de presse du 31 mars 2011
Maintenir public l’hôpital ! Défendre le service public de santé

JOURNEE D’ACTION DU 2 AVRIL 2011

Depuis plusieurs mois, Les restructurations se poursuivent inexorablement entraînant le démantèlement de notre système public hospitalier.

Le gouvernement  poursuit la mise en œuvre de la loi HPST  dans sa logique : Casser le service public de santé pour distribuer au privé les locaux, les compétences, les moyens. Dans la seule région parisienne, alors qu’un francilien sur 10 est sous le seuil de pauvreté, que les disparités sociales s’accentuent, que le nombre des personnes seules et les familles monoparentales ne cessent d’augmenter ainsi que le nombre de personnes âgées, on nous parle de 300 millions d’économies d’ici 2012 mais aussi de 3000 à 4000 emplois supprimés. Le démantèlement porte sur les maternités, les centres IVG, la psychiatrie, la médecine du travail, la médecine scolaire, l’éducation pour la santé… 

On organise une concurrence déloyale entre les hôpitaux publics et les cliniques privées car les maladies chroniques, les complications longues et les problèmes sociaux restent, pour l’essentiel, à la charge du service public. Les pathologies rentables au privé et les non rentables au public : c’est la marchandisation de la santé légalisée. 

Demain  il sera trop tard, quand l’hôpital public sera mis en pièces, pour pleurer sur la déshumanisation de l’accueil des malades, pour constater la souffrance au travail des personnels soignants, l’abandon de l’enseignement et de la recherche au privé, et  pour s’apitoyer sur le sort des malades qui devront attendre des mois pour se faire soigner, s’ils ont encore les moyens de le faire !

Europe Ecologie Les Verts a bien compris qu’il était temps de parler de Développement Durable aussi à  l’hôpital : de mener la réflexion avec les habitants, les élus, les salariés, les syndicats, afin de maintenir « public » l’hôpital, c’est à dire ouvert à tous et de repenser globalement la politique de santé.

C’est pourquoi EELV appelle à :

- LA JOURNEE NATIONALE D’ACTION DU 2 AVRIL : EELV participe au Collectif pour la défense du service public de santé qui regroupe plus de 100 organisations et  appelle aux manifestations organisées le 2 avril dans toutes les régions et en particulier à Paris Place de la Bastille à 14h30.

  - UN MORATOIRE SUR LA LOI HPST

  - L’ACCES AUX SOINS ET A LA PREVENTION POUR TOUS

 - UNE POLITIQUE DE PREVENTION PAR LA SANTE ENVIRONNEMENTALE ET L’EDUCATION POUR LA SANTE 

 - ARRETER LA PRIVATISATION DU SYSTEME DE SANTE QUI ENGENDRE L’AUGMENTATION DES INEGALITES

 - INSTAURER UN GRAND DEBAT DEMOCRATIQUE SUR LE SYSTEME DE SANTE POUR DEMAIN .

Europe Ecologie Les Verts

Contact: Jean-Luc VERET, Président de la Commission Nationale Santé Europe Ecologie  Les Verts, Médecin de Santé Publique, Conseiller Municipal de Caen, jean-luc.veret@wanadoo.fr, 06 07 68 04 89

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