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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 08:19
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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 11:00
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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 17:33
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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 10:43

Ce que porte la contestation de Notre-Dame-des-Landes

Notre-Dame-des-Landes, de notre envoyée spéciale

Huit cabanes et un tipi sont en construction dans la campagne nantaise et empêchent de dormir des dizaines de gendarmes, quelques ténors socialistes et le premier ministre Jean-Marc Ayrault. Depuis un mois, les pouvoirs publics échouent à empêcher les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes d’occuper la fameuse ZAD, zone réservée au projet. De récentes décisions judiciaires (lire ici) rendent possible à tout moment une nouvelle opération d’évacuation, alors que plus d’une centaine de comités locaux se sont réunis ce week-end pour coordonner leur action à plus long terme.

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Retrouver ici notre dossier complet

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Manifestation de réoccupation de la Zad, 17 novembre 2012 (JL)Manifestation de réoccupation de la Zad, 17 novembre 2012 (JL)

Jusqu’ici, c’est un échec en termes de maintien de l’ordre : quelques dizaines de militants, souvent très jeunes, résistent à leur expulsion d’un coin perdu de campagne. Une banderole immortalise le nom d’empereur romain qu’a choisi la préfecture pour son opération d’expulsion : « Alors, César, tu patauges ? » Par endroits, dans ce bocage détrempé, la couche de boue est si épaisse qu’on s’y enfonce jusqu’à mi-botte. Le 17 novembre, jour de la manifestation monstre contre l’aérogare (40 000 personnes selon les organisateurs, 12 500 selon la police), un panneau y allait tout en provocation : « Notre-Dame-des-Landes sera votre Viêtnam ».

Ce dossier est devenu un bourbier politique pour le gouvernement : ne rien faire, c’est un aveu d’échec ; trop en faire droitise son image. Le pouvoir n’a pas l’air de comprendre le mouvement qu’il affronte, qu’il s’obstine à traiter sur le mode exclusif de sécurité publique alors qu’il est devenu le symbole d’une nouvelle génération de lutte politique : une lutte qui prend argument de la crise économique pour brandir des valeurs de défense de la nature et de remise en cause globale du système. À cet égard, le mouvement de Notre-Dame-des-Landes est peut-être l’un des premiers véritables mouvements sociaux contre les dérèglements climatiques en France, après la mobilisation contre les gaz de schiste. Jusqu’ici la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre était principalement une affaire d’experts.

Désormais, elle s’incarne dans un combat contre le bétonnage des terres agricoles et la mondialisation accélérée par l’essor du trafic aérien. Les occupants de la ZAD, les « zadistes », poursuivent ainsi les mobilisations altermondialistes des années 2000 qui voulaient faire pression localement contre les ambitions globales de l’OMC, du G8 et du FMI. Si l’on ne voit pas cette dimension symbolique du mouvement contre l’aéroport, on ne comprend pas pourquoi il parvient à assembler les contraires : sociaux-démocrates et anars, paysans et squatteurs urbains, éco-constructeurs et militants anti-capitalistes, saboteurs et clowns activistes.

Les cabanes de la Châtaigneraie érigées après la manifestation de réoccupation du 17 novembre sont protégées des gendarmes par une ceinture de tracteurs prêtés par les agriculteurs du coin. Toute une société s’active autour des divers foyers d’occupation. Tous les jours, des sympathisants venus de Bretagne, de Toulouse ou de Belgique viennent donner un coup de main. Les occupants croulent sous les dons de nourriture, de matelas et de couverture. Au point de manquer de capacités de stockage. À la moindre alerte, des élus locaux (écologistes, parti de gauche) viennent monter la garde dès l’aube, ceints de leur écharpe tricolore. Et un comité de soutien de militants socialistes paysans vient même de voir le jour.

Cette alliance est traversée de tensions, d’hostilité envers les « récupérateurs » de la lutte. Mais le maillage militant s’épaissit à chaque déploiement policier, aussitôt relayé sur les médias sociaux qui battent le rappel des renforts.

Devant la Rolandière, l'un des lieux occupés par les zadistes (JL).Devant la Rolandière, l'un des lieux occupés par les zadistes (JL).

Pourquoi un tel engouement, alors que les mobilisations contre la liaison ferroviaire Lyon-Turin, la ligne très haute tension Contentin-Maine, l’EPR de Flamanville ou les lignes grande vitesse (LGV) les plus contestées restent groupusculaires ? Sans doute parce que la lutte contre l’aéroport fabrique un imaginaire, champêtre et radical, incarné par ces cabanes juchées au sommet des arbres que les autorités ont voulu démolir à coup de pelleteuses. 

« Contre l’aéroport et son monde », mais surtout, pour autre chose : la vie à la campagne, loin de la course au profit et de l’enfer du marché du travail, sans chef, sans loyer à débourser, mais en collectivité, en partageant ses ressources et ses savoirs. Quand les occupants rebaptisent la ZAD en « zone d’autonomie définitive », c’est pour moitié un vœu pieux, mais pour moitié, aussi, une réalité. Car ils ne se contentent pas de bâtir quelques barricades sur les routes, ils s’installent dans les champs et les forêts pour y vivre, quelques mois ou quelques années. Les « constructions illégales » que veut détruire la préfecture ne sont pas des fortifications d’opérette. Ce sont des chambres, une cuisine, une salle de réunion, un bar. Des gens s’y côtoient tous les jours, travaillent, se disputent, se découvrent, s’apprécient.

La ZAD, laboratoire des idées de la gauche de demain

Premières heures de construction des cabanes de la Châtaigneraie (JL)Premières heures de construction des cabanes de la Châtaigneraie (JL)

Les jours passent vite sur la zone, entre les palettes et les planches de bois qu’il faut se procurer – alors qu’un arrêté préfectoral interdit le transport de matériel de chantier –, les réunions des habitants sur la logistique ou les textes à publier sur leur site, les kilos de légumes à éplucher et à cuire, les bidons d’eau potable à entreposer, le bois à ramasser pour les feux, les poubelles à évacuer, les habits donnés à trier. Ces jours-ci, il fait nuit à 17 h 30, et l’on ne voit plus sur les chemins que des têtes ceintes de lampes frontales.

Des sentinelles montent la garde sur des barricades, équipées de miroirs pour aveugler les hélicoptères et leurs projecteurs. Des guetteurs scrutent les déplacements des forces de l’ordre. Une immense serre est en cours de construction. La plupart des occupants semblent jeunes, dans la vingtaine ou la trentaine. On trouve parmi eux d’anciens éducateurs, des jeunes actifs passés par l’économie sociale et solidaire, des bricoleurs, des squatteurs aguerris. Plusieurs dizaines ou centaines de personnes, difficile à dire précisément, ont, momentanément ou pas, quitté leur vie d’avant. On entend aussi quelques accents étrangers. Toute la communication interne est bilingue, français-anglais.

« On ne prépare pas l’avenir en construisant des cabanes », a déclaré le président socialiste de la région des Pays de la Loire, Jacques Auxiette, grand défenseur du projet d’aéroport. Pourtant, à bien des égards, c’est un laboratoire des idées de la gauche qui s’élabore dans le fourmillement de l’écoquartier le plus boueux du monde – ils détesteraient à coup sûr cette expression.

Quels horizons d’émancipation dans un monde sans croissance où la plupart des responsables politiques, même progressistes, semblent si dépendants des marchés financiers ? La dévalorisation du matérialisme et du consumérisme, l’autonomie, le « faire soi-même », le ralentissement du rythme de vie. La démocratie délibérative et l’action directe. Le refus du rapport d’autorité. L’hospitalité et la convivialité. La dépersonnalisation du pouvoir, même symbolique, que pratiquent les porte-parole des occupants qui choisissent de tous se faire appeler « Camille », nom transgenre, pour piéger le star system.

La ZAD, monde idéal ? Pas vraiment. C’est aussi un univers dur, où il faut trimer pour construire sa maison. Où l’on peut souffrir du froid, de l’humidité, de la routine des réunions et de la répétition des soirées entre soi, à boire des coups et chanter à la seule lumière de la bougie. Où l’on n’aime ni les flics ni les journalistes sans toujours faire la différence entre les deux. Et où l’on vit dans l’attente de l’assaut, l’attention rivée sur les talkies-walkies des sentinelles et les flashes de la radio communautaire, radio Klaxon, qui pirate les ondes d’Autoroute FM, autrement dit « radio Vinci ».

« Faites le labour, pas la guerre »

En y traînant, on rencontre des anciens du Larzac, de passage. Il y a quarante ans, des paysans s’affrontaient à l’armée qui voulait annexer leurs parcelles pour agrandir un camp militaire. Pacifiste, anti-État, subversive : leur lutte est devenue un mouvement culturel, drainant hippies et utopistes de tous poils. Si bien qu’aujourd’hui, la comparaison entre Notre-Dame-des-Landes et le Larzac surgit souvent. Deux mouvements politiques à la campagne à quelques décennies d’intervalle : pourtant, une différence fondamentale sépare les deux expériences.

Dans les années 1970, des militants quittaient volontairement la société du plein emploi et de la croissance apparemment infinie pour se bricoler une petite bulle de liberté et de folie. Dans les années 2010, les bataillons des exclus du système ont grossi à vue d’œil : chômeurs, endettés, ouvriers licenciés, vieux pauvres, jeunes précaires, discriminés, pressurisés, mal logés. Le capitalisme tempéré ne tient plus ses promesses.

D’où le raidissement des parties en désaccord sur le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Le pouvoir est d’autant plus inflexible qu’il se sait, au fond, en manque d’arguments pour défendre un contrat de concession si favorable à la multinationale Vinci (voir ici notre enquête), si dépendant d’une croissance économique désormais hors de portée (voir ici), si contradictoire avec ses engagements contre le changement climatique et pour la préservation de la biodiversité, et discrédité par les accusations de conflit d’intérêts (lire ici l’article de Bastamag sur l’ancien préfet de Notre-Dame-des-Landes, devenu conseiller chez Vinci).

Dans un contexte assez similaire, les activistes du mouvement américain Occupy ont réussi à produire de nouveaux paradigmes. Par exemple, les New-Yorkais d’Occupy Wall Street ont imposé le thème de la dette comme facteur majeur d’inégalités et de déni de démocratie. L’un de ses animateurs, l’anthropologue David Graeber en a tiré un livre magistral, Debt, the first 5000 years, qui plaide notamment pour le pardon de la dette, l’effacement des ardoises collectives. Les germes d’une vraie révolution sociale.

Manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, 17/11/12 (JL)Manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, 17/11/12 (JL)

Le mouvement de Notre-Dame-des-Landes n’a pas atteint – encore ? – ce niveau d’analyse et de proposition politique. Des militants appellent à occuper Vinci et à contrer ses intérêts (voir ici). Mais le mouvement n’est pas aussi prolixe et théoricien qu’Occupy. Par contre, il produit des images, quantités d’images. Les cabanes bien sûr, mais aussi les potagers à prix libres (« faites le labour, pas la guerre », dit une banderole de la Zad), le triton crêté comme arme de destruction massive contre le béton armé, les squatteurs à dreadlocks juchés sur des tracteurs.

Il n’est pas du tout sûr que ces images, en soi, suffisent à arrêter le projet d’aéroport. En revanche, elles nourrissent un mouvement et un moment contestataire. Les occupants de la ZAD et leurs soutiens ne font plus confiance aux élus pour défendre l’intérêt général. Ils ne croient plus aux comités d’experts téléguidés et aux débats publics étouffoirs de contestation. Et ils ne veulent surtout pas que leur critique soit écrasée par la répression. Comme les ouvriers de Florange, ils interpellent le gouvernement depuis sa gauche. Mais ils ne parlent pas d’eux-mêmes comme d’un peuple. Ils sont un agrégat d’individus en lutte, ou nul n’est supposé penser comme son voisin. Pas plus qu'ils n'ont de corpus idéologique unique.

Depuis les années que dure cette lutte, aucun élu local socialiste, aucun membre du gouvernement, aucun ténor du PS ne semble prendre au sérieux le mouvement d’occupation de la ZAD. Comme s’ils ne voulaient pas voir ce qu’il peut signifier pour la présidence Hollande. Si le premier gouvernement socialiste depuis dix ans ignore cette mobilisation contre l’aéroport et évacue les occupants du bocage, cela ne marquera pas seulement son mépris pour l’écologie. Cela affichera aussi son refus d’entendre cette volonté de faire de la politique et de la démocratie autrement que selon les critères institutionnels de la Ve République : plus de place à la contre-expertise citoyenne, à des politiques s'appuyant sur des modes de vie, à une vision moins marchande du développement. Ce serait un signe de cécité.

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 16:38
Conseil communautaire de Landerneau-Daoulas : un spectacle affligeant !

dimanche 16 décembre 2012, par Gérard Borvon

Les nombreuses délégations venues de Daoulas, du Tréhou, de Tréflévénez, de Landerneau… pour assister au dernier conseil de la CCPLD ont pu assister à un spectacle affligeant. Après un interminable palabre, portant uniquement sur le titre d’une délibération à caractère social, le conseil est enfin entré dans le vif du sujet.


D’abord sur le projet de ZAC à Daoulas dont l’association S-eau-S ne peut que déplorer l’atteinte à l’environnement et aux terres agricoles qu’il représente.


voir l’article du télégramme


Assainissement : un dossier bâclé.

Concernant le problème de l’assainissement, l’impréparation du projet et sa nocivité ont dépassé tout ce que nous pouvions imaginer. Les participants ont pu entendre des élus déclarer qu’ils découvraient une proposition qui ne leur avait été remise quelques jours plus tôt et dont ils n’avaient pu débattre ni avec leurs conseils ni avec leurs concitoyens. Ils ont pu constater que les tarifs portés sur le document qui avait été remis aux élus pour qu’ils soient votés n’étaient pas les mêmes que ceux affichés sur l’écran et qu’il a fallu d’urgence photocopier un nouveau document qui s’est avéré lui-même porteur d’erreurs. Ils ont entendu des élus déplorer l’accélération du processus et son manque de concertation et proposer, sans succès, un report du vote sur les tarifs.

400% d’augmentation pour le raccordement à Landerneau !

Les habitantes et habitants de la CCPLD ont ainsi pu vérifier par eux-mêmes ce que nous disions sur le caractère anti-démocratique de la méthode et sur le fait que, loin de faire diminuer la facture des consommateurs par la mise en commun des moyens, la prise de compétence de l’assainissement collectif par la CCPLD va la voir augmenter et ceci dans de fortes proportions pour certains postes. Les Landernéens savent-ils par exemple que le simple "droit d’entrée" (Participation pour le financement de l’assainissement collectif, PAC) dans le service d’assainissement collectif lors du raccordement d’un logement qui était de 752€ en 2012 va passer à 3000€ en 2013 ? 400% d’augmentation, qui dit mieux ! Certains élus ont déploré ces sautes brusques de tarif et demandé un "lissage", peine perdue.

Pour finir les personnes présentes au conseil ont pu constater que malgré toutes ces critiques vis-à-vis d’un projet bâclé, il a été voté, comme c’est l’habitude, par la grande majorité des conseillères et conseillers communautaires à l’exception de quelques abstentions et du vote négatif du seul élu qui a eu le courage d’aller jusqu’au bout de ses convictions.

Une occasion de dialogue manquée.

S-eau-S a toujours défendu la compétence communautaire pour l’assainissement et s’est félicitée du choix d’une régie publique qui a été faite pour sa gestion. Cette prise de compétence aurait pu être l’occasion d’une opération à caractère pédagogique afin de sensibiliser chacune et chacun à la nécessité de préserver l’environnement, de faire le bilan et de tirer les leçons des erreurs passées, de voir comment assurer la solidarité et l’équité entre les habitants de chaque commune puis de tous ceux de la communauté afin que chacun mesure les enjeux et sache faire la part entre les efforts demandés et le bénéfice attendu.

Ne pas confondre Service Public et Administration Bureaucratique.

Des réunions d’information publique auraient dû être organisées dans chaque commune. L’association S-eau-S était prête à y participer. Force est de constater que nous attendions autre chose que ce manque de concertation et ce passage en force de la part d’élues et d’élus qui devraient avoir pour premier soucis de susciter l’adhésion de leurs concitoyennes et concitoyens et de valoriser l’image du service au public qu’ils mettent en place au lieu de le transformer en un système bureaucratique fermé à leurs attentes.

Communiqué de S-eau-S


Le Tréhou et Tréflévénez étaient venus en nombre.


Quand le Père Noël apporte de nouveaux tarifs.

Moment de rigolade quand sont discutés les tarifs 2013. Le maire de Saint Divy se lance dans une tirade courroucée, expliquant qu’il aura du mal à expliquer à ses concitoyens une augmentation de 6,64% de l’assainissement alors qu’il a promis de ne pas augmenter les impôts locaux.

Le président lui fait alors remarquer qu’il y a erreur, que pour lui ce ne sera que 3,13 %. La raison ? La nouvelle grille affichée à l’écran n’est pas celle qui a été remise aux élus dans les documents de séance.

Et on constate un cadeau du père Noël. Dans le document remis aux élu(e)s avant la séance, seules deux communes voyaient leur tarif diminuer et voilà qu’il y en a huit à présent, dont Landerneau.

On n’ose imaginer que l’article de S-eau-S publié la veille y soit pour quelque chose.

voir : Assainissement collectif communautaire du Pays de Landerneau-Daoulas. Une proposition inacceptable.


anciens tarifs 2013

et nouveaux tarifs 2013 version Père Noël.


Que vont faire les élu(e)s face à cette nouvelle donne ?

Vont-ils demander un report du vote pour consulter leurs conseils respectifs ?

Non, à part Christophe Winckler qui vote contre et quelques abstentions, les autres s’inclinent !


Il existait pour toute personne voulant se raccorder au réseau d’assainissement collectif un droit d’entrée ( Participation pour raccordement à l’égout) supposé être une participation du nouvel arrivant aux investissements antérieur (une façon d’arrondir le budget).

A Landerneau en 2012 il était de 752€ pour une maison seule, somme à laquelle il fallait ajouter 108€ par appartement supplémentaire en cas d’immeuble collectif.

En 2013 le nouveau droit d’entrée (Participation pour le financement de l’assainissement collectif (PAC) ), sera de 3000€ soit une augmentation de 400%.

Ajoutez à cela 500€ par appartement supplémentaire au lieu de 108€ soit 463% d’augmentation et vous mesurerez la générosité de ce cadeau de Noël pour les nouveaux arrivants dans notre commune.


C’était en 2012

Bonne année 2013.


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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 10:08
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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 19:32

Palestine : un jour historique 

 

Europe Ecologie Les Verts salue l’accession de la Palestine au rang d’Etat non membre de l'Organisation des Nations Unies.

 

Le vote de ce jeudi 29 novembre est porteur d'espoir pour le peuple palestinien. Europe Ecologie les Verts salue l'action et la décision de la France, qui a apporté sa voix à une cause juste. Ce vote concrétise la volonté de la communauté internationale d'avancer enfin sur la voie de la création d'un Etat palestinien libre, indépendant et en paix avec Israël. Vingt ans après la poignée de main historique entre Yasser Arafat et Yizhak Rabin, et après tant et tant d'espoirs déçus pour la paix et pour la cause palestinienne, ce jeudi restera une date historique.

 

Jean-Philippe Magnen et Elise Lowy, porte-parole

 

 

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 19:29

 

<Communiqué de presse EELV - Mittal- Florange : pour un signe fort de l’État
 
EELV prend fermement position en faveur du contrôle public temporaire du site de Mittal à Florange, tel qu’évoqué par le ministre du Redressement productif pour favoriser l’arrivée d’un nouveau partenaire industriel.
 
Il y a trop longtemps que le groupe Mittal agit en France sans aucune ambition industrielle, sans investissement tourné vers l’avenir, sans aucune attention à l’emploi, se contentant de soutirer aux forces vives de la structure industrielle d’Arcelor reprise en 2006 tous les bénéfices technologiques et financiers possibles.
 
Ne respectant aucune de ses responsabilités économiques et sociales, notamment dans une Lorraine déjà durement touchée par la crise, l’industriel a de plus aujourd’hui une posture ouvertement négative, ralentissant voire empêchant les efforts menés par le gouvernement pour trouver un repreneur.

La prise de contrôle par l’État permettra donc d’espérer retrouver les conditions pour redonner des perspectives d’avenir à un site industriel de 2500 personnes, dont les performances sont unanimement louées. Et cette méthode de nationalisation partielle et temporaire donnera en même signe fort du volontarisme du gouvernement en matière de préservation du tissu industriel national, de l’ambition qui le porte et des moyens qu’il est déterminé à y accorder.

 

Jean-Philippe Magnen, Elise Lowy, porte-parole

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 15:34
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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 15:15

Notre-Dame-des-Landes. Des paysans PS demandent un débat national



Jacques Carroger, secrétaire fédéral à l’agriculture au PS de Loire-Atlantique, et plusieurs membres de la commission agricole, demandent l’ouverture d’un débat national au PS sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Ils ont écrit en ce sens aux responsables des collectivités, et diffusent un texte à signer par les militants qui se retrouvent dans leur démarche.

Ancien président de la chambre d’agriculture de Loire-Atlantique, Michel Loquet figure parmi les paysans socialistes à l’origine de l’initiative.

 « Sur ce dossier, il n’y a eu ni dialogue, ni débat au PS », regrettent ces militants socialistes, qui ont établi des contacts avec d’autres adhérents et élus d’Ille et Vilaine. Rappelant que 400 tracteurs étaient présents à la manifestation de réoccupation de la zone de Notre-Dame-des-Landes, le 17 novembre, ils attirent l’attention sur le risque politique, pour le PS, « d’une fracture qui va s’élargissant entre le PS et la gauche paysanne et rurale. »


 

 

 

 

 

 

 

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